Les diaphragmes

Il existe des chaînes musculaires et fasciales mettant en relation le crâne et le coccyx.

 

A chaque niveau existe une structure à composante horizontale qui sépare deux zones et en équilibre les forces ; ces structures se nomment « diaphragmes »:

 

 

 

        Au niveau du crâne :

 

 

 

la tente du cervelet et la faux du cerveau forment le diaphragme crânien.

Elles participent à composer la dure-mère, la partie la plus solide des méninges qui protègent le cerveau et la moelle épinière.

 


 

 

Diaphragme thoracique:

 

 

Au niveau de T9 (la 9ème vertèbre thoracique (ou dorsale) se trouve le diaphragme thoracique, muscle indispensable à la respiration donc à la vie.


 

 

Entre coccyx en arrière, et pubis en avant

 

le diaphragme pelvien (périnée)qui forme le "plancher pelvien" et qui comprend les sphincters


Les diaphragmes sont des structures horizontales qui séparent 2 loges et qui transmettent les mouvements entre les 2 loges contigües.

 

Il est important que ces diaphragmes soient libres de toute tension et synchrones du M.R.P. (mouvement respiratoire primaire)

 

Les diaphragmes crânien et pelvien suivent la respiration primaire. Les 3 diaphragmes fonctionnent en même temps en relaxation. On peut dire que la boule crânienne = la boule pelvienne par rapport à T9 (correspondance CO-sacrum et temporaux-iliaques)

 

La chaîne des fascias verticaux est faite pour transmettre un rythme aux organes. Cela sert surtout à permettre la circulation des fluides. Nous considérons que des litres de liquides passent continuellement dans le corps. Les diaphragmes participent aux pompages de ces liquides et évitent stases et œdèmes.

Remarques :

 

Nous pouvons voir les relations entre coccyx et crâne par les insomnies et les dépressions accompagnant les coccygodinies.

Le massage des ligaments latéraux du coccyx peut provoquer une diminution de tension au niveau cérébral.

 

·   En cas de ptôse viscérale il faut toujours penser à vérifier les diaphragmes.

 

·   Dans tout traitement nous gardons à l'esprit le principe de globalité.

 

 


Nous pouvons aussi considérer cinq diaphragmes en ajoutant des zones qui font office de diaphragmes. C'est la partie supérieure du thorax ou nous situons un

DIAPHRAGME THORACIQUE SUPÉRIEUR

 

et au niveau de la plante des pieds ou nous plaçons les DIAPHRAGMES PLANTAIRES

 

En effet ces deux "diaphragmes" relient deux zones. Pour les pieds nous comprenons que la voûte plantaire "respire" au rythme du MRP et qu'elle sépare le corps physique de la Terre.


Chacun des diaphragmes doit avoir toute sa liberté de mouvement et être synchrone du mouvement global. Il est donc indiqué de vérifier chacun et de les harmoniser entre eux.